If there weren’t any blacks you’d have to invent them

If there weren’t any blacks you’d have to invent them

Le nouveau spectacle d'Aurelie Di Marino

Cinq acteurs s’efforcent de traduire la vision du racisme et de l’identité des mythiques années 60.

La jeune bruxelloise Aurelie Di Marino invite Ahilan Ratnamohan, Benjamin Op de Beeck, Nona Buhrs, Farbod Fathinejadfard et Kaat Arnaert à mettre en scène « If there weren’t any blacks you’d have to invent them », un scénario cinématographique de 1968 écrit par Johnny Speight. 

Le film est placé dans un cimetière, peuplé par un certain nombre de figures reconnaissables. L'intrigue concerne un jeune homme qui est «accusé» d'être noir par un aveugle. Ce qui suit est une discussion sur la race et la religion, la couleur et la foi, la mort et la maladie. Le scénario pose une question potentiellement universellement pertinente: le besoin de ségrégation est-il inhérent à l'homme?

En réalisant ce film apparemment dépassé, ils ont remis en question un important paradoxe de la société actuelle : la complicité consciente des membres de la société avec la violence systémique, qui est ouvertement ignorée et déplacée et qui crée un sentiment de culpabilité subconscient et persistant au niveau de l’individu.

« If there weren’t any blacks you’d have to invent them » joue du paradoxe entre la reconnaissance de l’injustice commise par les structures du pouvoir composées d’hommes blancs dominants et le fait que l’on utilise ces mêmes structures du pouvoir pour consolider leur position personnelle. Chacun enfile son costume et joue son rôle. Y a-t-il toujours un cœur humain qui bat derrière ce costume ?

Samedi 10 mars, 20h - première 
Dimanche 11 mars, 17h

@ Kunstenwerkplaats Pianofabriek, Fortstraat 35, 1060 Sint-Gillis - Comment y aller? Cliquez ici achetez vos billets 

image © Wannes Cré

* Aurelie Di Marino studeerde in 2009 af aan de KULeuven als literatuurwetenschapper en in 2013 aan de theaterregieafdeling van Ritcs School of Arts. Ze werkte in het verleden reeds samen met o.a. De Warme Winkel, Milo Rau, Manu Riche, ... Van 2014 tot op heden werkt Aurelie met K.A.K. (Koekelbergse Alliantie van Knutselaars) aan artistieke bezettingen van leegstand en publieke of semi-publieke ruimtes.

In haar 'State of the Youth' op het Theaterfestival in 2016 hield ze een pleidooi voor uitdagende samenwerkingen, mythes onttrekken aan het dagelijks leven en hun verhouding t.o.v. het verleden, de traditie, de geschiedenis inzichtelijk te maken; het populaire karakter van de “levende kunsten”…

Buiten het maken van en/of spelen in creaties, werkte Aurelie als gastdocent op Ritcs School of Arts, begeleidde ze 80 leerlingen uit het OKAn-onderwijs voor het ‘Roots-project’ (2017, Antigone) en coacht ze de Brusselse jongeren van Transfo Collect, waarbinnen diverse subculturen elkaar ontmoeten in het theater. 

* Aurelie Di Marino est diplômée de la KULeuven en 2009 en tant que chercheur littéraire et en 2013 au département de théâtre de la Ritcs School of Arts. Elle a travaillé - comme actrice et créatrice -  avec, entre autres, De Warme Winkel, Milo Rau, Manu Riche, ... De 2014 à maintenant, Aurélie travaille avec K.A.K. (Koekelbergse Alliance van Knutselaars) sur des occupations artistiques d'espaces vacants et d'espaces publics ou semi-publics.

Aurelie a travaillé aussi comme professeur invité à la Ritcs School of Arts, où elle a supervisé 80 élèves de l'éducation OKAn pour le projet Roots (2017, Theater Antigone) et a entraîné les jeunes bruxellois de Transfo Collect, dans lequel différentes subcultures se rencontrent dans le théâtre.

Basé sur le scénario du film 'If There Weren't Any Blacks You'd Have to Invent Them’ de Johnny Speight
De et avec: Aurelie Di Marino, Farbod Fathinejadfard, Benjamin Op de Beeck, Ahilan Ratnamohan, Nona Buhrs, Kaat Arnaert
Dramaturgie: Dries Douibi
Technique: Gregor Van Mulders, Delphine Dupont
Decor: Jozef Wouters / Decoratelier & Tim Vanhentenryk
Costumes: Atelier Ad Hoc
Production: Kunstenwerkplaats Pianofabriek
Coproduction: d e t h e a t e r m a k e r, Beursschouwburg, De Grote Post, C-Mine Avec le soutien de Vlaamse Overheid, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Het Bos, Kunstencentrum BUDA
Remerciements: Btissame Bourrich, Merel Van de Gehuchte, Elsemieke Scholte, Karlien Vanhoonacker, Johan Dehollander, Delphine Coërs

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Yasmina Boudia Press & PR, Beursschouwburg
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